Vous écoutez un tâksim (improvisation) sur le maqâm (mode) bayati. Adrien Galaret, trio Zelliges « Estrellas », 2018.

La musique orientale arabe fait partie de ces ambiances qui ont bercé ma douce enfance lotoise. Très tôt je me suis passionné pour ces musiques qui incitent au voyage et au recueillement. J’admirais alors l’oud et ses sonorités, ce luth oriental instrument roi, celui qui pouvait exprimer au mieux les émotions d’un Orient lointain …

Le hasard de la vie a bien fait son œuvre quand en 2010 j’ai rencontré deux joueurs de oud. L’un était apprenti luthier à Casablanca, l’autre était professeur à Cahors. Tout était réuni pour que je puisse réaliser mon rêve de musicien !

Depuis, le luth oriental est devenu une passion et il n’a cessé de m’accompagner. En plus des cours particuliers dispensés pendant 4 ans par Bouziane MOULILA à Cahors (46), j’ai eu l’opportunité de voyager et bénéficier de formations musicales courtes et intensives, notamment avec Ishane ZOUHAIR (Casablanca, Maroc), Ghidian Al-Qaimary (Jérusalem, Palestine) et Mustafa SAÏD (Labyrinth Catalunya).

J’ai également obtenu un Diplôme d’Étude Musicale (DEM) « musique traditionnelle du domaine méditerranéen » au conservatoire de Toulouse (CRR) où j’ai pu suivre pendant deux ans les cours de Marc LOOPUYT et de Brahim DHOUR.

Aujourd’hui je navigue entre la musique traditionnelle orientale et l’univers créatif de ce que l’on pourrait nommer « l’oriental jazz ». Un style singulier qui se caractérise par une instrumentation jazz ajoutée à un instrument acoustique oriental. Parmi mes sources d’inspiration ; Anouar Brahem, Dhafer Youssef, Rabih Abou Khalil.

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